• 20mar

    Pêche en Mer n°344 - mars 2014Techniques de pêche en mer aux leurres et aux appâts

    Introduction de l’article :

    Trois techniques pour cibler le lieu

    Mars sonne l’occasion de dépoussiérer le matériel en vue de la saison à venir. C’est un excellent mois pour affronter le lieu jaune, poisson combatif pouvant avoisiner les 10 kg. Et pour bien démarrer la saison, voici trois techniques d’approche.

    Le mois de mars est l’un de mes favoris. Il annonce le redémarrage de la saison à venir, montre des journées sensiblement plus longues et les quelques sorties possibles au large sont souvent récompensées par la prise de gros poissons, notamment de la famille des gadidés sur la façade Atlantique. C’est un excellent moment pour rechercher les cabillauds et les lieus jaunes avec à la clé la possibilité de toucher de très gros poissons. Le lieu jaune est une espèce qui évolue dans ses premières années près du littoral, d’abord dans les zones portuaires puis dans les roches côtières. En grandissant, il s’éloigne progressivement de la côte en privilégiant des abris tels que les roches ou les épaves. Les rassemblements de gros lieus sont souvent situés à plus de 10 milles nautiques de la côte et il faut naviguer un peu pour trouver les bons spots. C’est ici que se trouvent les individus adultes que nous recherchons à la ligne en bateau. Ce carnassier peut être considéré comme un poisson de fond comme la plupart des gadidés. Cependant, contrairement au tacaud et au cabillaud, le lieu jaune ne se contente pas uniquement de se nourrir sur le fond. C’est un poisson chasseur qui n’hésite pas à remonter jusqu’à mi-hauteur pour capturer sa nourriture, avec un comportement tantôt méfiant, tantôt opportuniste. Le repas favori des gros lieus jaunes se compose de céphalopodes (sèche, encornets) et de poissons avec une préférence particulière pour le lançon ou les équilles. C’est ce poisson élancé qu’il faut garder en tête pour le choix de nos leurres et c’est lui qu’il faut utiliser en grande priorité pour la pêche aux vifs.

    Trois techniques pour cibler le lieu jaune sur toute la face Ouest de la France, testées et approuvées de la frontière Belge à la Gironde.

    Voir aussi sur le web :

    Fiche leurre : les shads / Fiche leurre : les slugs

    Les montages de leurres souples

    Tout sur les leurres de pêche

    Ci-dessous un aperçu de l’article :

    Pêche en Mer n°344 - mars 2014

    Pêche en Mer n°344 – mars 2014

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  • 24jan

    Pêche en Mer n°342 - janvier 2014 Leurres souples, techniques de pêche en mer

    Introduction de l’article :

    Leurres souples : maniez-les du fond à la surface

    Quand le poisson n’est pas mordeur, alors qu’il est clairement annoncé au sondeur, il faut tenter de le faire réagir autrement qu’en dandine. Tentons-le alors du fond à la surface…

    Lorsqu’une belle détection de poissons est repérée au sondeur, il arrive que nous n’enregistrions aucune touche. Le premier réflexe est de laisser filer la ligne sous le bateau et de dandiner ou de faire tressauter le leurre sur le fond. Imaginons deux ou trois pêcheurs équipés de leurres complémentaires : un shad, un slug et un jig par exemple. Trois dérives sans résultat suffisent à nous montrer un manque d’activité et donnent envie à l’équipage de changer de poste. Reste alors la question de la détection.
    Quels poissons peuvent bien être représentés sur l’écran ? S’agit-il d’un banc de maquereaux, de tacauds, d’une perturbation formée par un tourbillon de courant derrière une tête de roche ? Si cette masse est décollée du fond, de l’épave ou de l’amas de roches, c’est très généralement du poisson. Il est donc temps de remettre en question la technique. Si les poissons ne réagissent pas, c’est qu’ils sont focalisés sur une proie précise, ou qu’ils ne sont pas en activité alimentaire. Nous allons alors jouer de leur instinct chasseur pour les inciter à attaquer notre imitation qui doit sortir du lot en se distinguant parmi le poisson fourrage.

    Cette technique permet de toucher des poissons chasseurs, notamment le lieu jaune et le bar.

    Voir aussi sur le web :

    Fiche leurre : les shads / Fiche leurre : les slugs

    Pêche du bar aux leurres souples

    Les montages de leurres souples

    Tout sur les leurres de pêche

    Ci-dessous un aperçu de l’article :

    Pêche en Mer n°342 - janvier 2014

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  • 24nov

    Points GPS d’épaves à (gros) carnassiers

    PREMIERE PARTIE – MANCHE EST

    Pêche en Mer n° 317, Décembre 2011
    Pêche en Mer 317, décembre 2011 : Points GPS d'épaves

    Pêche en Mer 317, décembre 2011 : Points GPS d'épaves

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    Pêche en Mer 317, décembre 2011 : Points GPS d'épaves

    Introduction de l’article :

    Les épaves sont des zones de premier choix pour localiser les gros carnassiers et vous savez maintenant comment les aborder au mieux pour réussir vos sorties (lire Pêche en Mer n°316). Reste maintenant à passer à l’action. Mais pour aller où ? Afin de vous aider, voici une liste de coordonnées GPS. Mais pas n’importe lesquelles, puisque cette liste est une sélection des épaves potentiellement riches en carnassiers.

    Pour déterminer ma sélection, je me suis appuyé sur les caractéristiques les plus favorables pour l’acclimatation des carnassiers sur une épave. Les carnassiers, selon le secteur, peuvent être les bars, les lieux jaunes, les morues, les maigres et bien d’autres. De plus tous les points GPS donnés ici sont précis entre 1 et 10 m, vous êtes donc sûr de trouver facilement chacune de ces carcasses.

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  • 27mai

    Couper la queue des poissons

    Marquage obligatoire des poissons conservés

    Marquage obligatoire des poissons conservés

    Un an après la signature de la charte pour une pêche en mer éco-responsable, qui a remplacé l’idée d’un permis de pêche en mer, le texte de loi indiquant de couper la queue des poissons dès la mise au sec vient d’être publié. En résumé :

    • Couper la partie inférieure de la queue des poissons conservés et destinés à mourir (voir liste).
    • La queue est coupée : du bord dès la capture, en bateau avant le débarquement (les poissons peuvent être conservés vivants dans un vivier avant d’être relâchés).
    • Les poissons doivent être conservés entiers jusqu’au débarquement (pour pouvoir être contrôlés et mesurés).

    Liste des poissons concernés : Bar, Bonite (pélamide), Cabillaud, Corb, Daurade coryphène, Daurade royale, Denti, Espadon, Espadon voilier, Lieu jaune, Lieu noir, Maigre, Makaire bleu, Maquereau commun, Marlin bleu, Pagre, Rascasse rouge, Sar commun, Sole, Thazard/job, Thon jaune, Voilier de l’Atlantique
    Crustacés concernés : Homard et Langouste

    Mon premier constat est le manque de quelques espèces, par exemple le Bar moucheté, la Bonite, la Daurade grise, la Liche, le Maquereau espagnol, le Marbré, le Merlan, la Plie, les Raies, les autres espèces de Sars et le Turbot, alors que certaines d’entres-elles ont une valeur commerciale importante et peuvent être sujets aussi à une vente illégale.

    Ensuite je suis très étonné de la présence du Thon jaune, à mon avis en lieu et place du Thon blanc.


    Arrêté en PDF : PDF – Arrêté – Marquage des poissons

    Texte officiel de l’arrêté exigeant de couper la queue des poissons :

    JORF n°0123 du 27 mai 2011 – Texte n°45

    ARRETE

    Arrêté du 17 mai 2011 imposant le marquage des captures effectuées dans le cadre de la pêche maritime de loisir

    NOR: AGRM1107007A

    Le ministre de l’agriculture, de l’alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l’aménagement du territoire,

    Vu le règlement (CE) n° 850/98 du Conseil du 30 mars 1998 visant à la conservation des ressources de pêche par le biais de mesures techniques de protection des juvéniles d’organismes marins ;
    Vu le règlement CE n° 2371/2002 du Conseil du 20 décembre 2002 relatif à la conservation et à l’exploitation durable des ressources halieutiques dans le cadre de la politique commune de la pêche ;
    Vu le règlement (CE) n° 1967/2006 du Conseil du 21 décembre 2006 concernant des mesures de gestion pour l’exploitation durable des ressources halieutiques en Méditerranée et modifiant le règlement (CEE) n° 2847/93 et abrogeant le règlement (CE) n° 1626/94 ;
    Vu le règlement (CE) n° 1224/2009 du Conseil du 20 novembre 2009 instituant un régime communautaire de contrôle afin d’assurer le respect des règles de la politique commune de la pêche ;
    Vu le règlement (CE) n° 1288/2009 du Conseil du 27 novembre 2009 instituant des mesures techniques transitoires du 1er janvier 2010 au 30 juin 2011 ;
    Vu le code rural et de la pêche maritime, notamment le livre IX ;
    Vu le décret n° 90-94 du 25 janvier 1990 modifié pris pour l’application de l’article 3 du décret du 9 janvier 1852 modifié fixant les conditions générales d’exercice de la pêche maritime dans les eaux soumises à la réglementation communautaire de conservation et de gestion ;
    Vu le décret n° 90-95 du 25 janvier 1990 pris pour l’application de l’article 3 du décret du 9 janvier 1852 modifié fixant les conditions générales d’exercice de la pêche maritime dans les zones de pêche non couvertes par la réglementation communautaire de conservation et de gestion ;
    Vu le décret n° 90-618 du 11 juillet 1990 modifié relatif à l’exercice de la pêche maritime de loisir ;
    Vu l’arrêté du 15 juillet 2010 déterminant la taille minimale ou le poids minimal de capture et de débarquement des poissons et autres organismes marins ;

    Considérant l’adoption de la « charte d’engagements et d’objectifs pour une pêche de loisir éco-responsable » signée le 7 juillet 2010 dont l’un des buts est la lutte contre les ventes illégales de produits de la mer,

    Arrête :

    Article 1

    Le présent arrêté s’applique à la pêche maritime de loisir exercée sous toutes ses formes à pied, du rivage, sous-marine ou embarquée.

    Il s’applique dans les eaux sous souveraineté ou juridiction française.

    Article 2

    Dans la zone et pour les activités de pêche visées à l’article 1er, les spécimens des espèces pêchées dont la liste est annexée au présent arrêté doivent faire l’objet d’un marquage. Ce marquage consiste en l’ablation de la partie inférieure de la nageoire caudale.

    Article 3

    Les spécimens des espèces pêchées par des plaisanciers embarqués ou des pêcheurs sous-marins pêchant à partir d’un navire sont marqués dès la mise à bord, sauf pour les spécimens qui sont conservés vivants à bord avant d’être relâchés. Le marquage s’effectue, dans tous les cas, avant le débarquement.

    Pour les pêcheurs sous-marins pratiquant à partir du rivage, ce marquage doit intervenir dès qu’ils ont rejoint le rivage.

    Pour les pêcheurs à la ligne pratiquant depuis le rivage, ce marquage doit intervenir dès la capture.

    Article 4

    Hormis l’opération de marquage, les spécimens pêchés doivent être conservés entiers jusqu’à leur débarquement, le marquage ne devant pas empêcher la mesure de la taille du poisson.

    Article 5

    Tout manquement aux présentes dispositions, notamment en ce qui concerne le marquage, peut donner lieu, indépendamment des sanctions pénales susceptibles d’être prononcées, à l’application d’une sanction administrative prise conformément à l’article L. 946-1 et L. 946-4 du code rural et de la pêche maritime ou à des mesures conservatoires prises conformément à l’article L. 943-1 du même code.

    Article 6

    Le directeur des pêches maritimes et de l’aquaculture et les préfets de région concernés sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.

    A N N E X E
    LISTE DES ESPÈCES DEVANT FAIRE L’OBJET D’UN MARQUAGE

    NOM COMMUN NOM SCIENTIFIQUE
    Bar/loup Dicentrarchus labrax
    Bonite Sarda sarda
    Cabillaud Gadus morhua
    Corb Sciaena umbra
    Denti Dentex dentex
    Dorade coryphène Coryphaena hippurus
    Dorade royale Sparus aurata
    Espadon Xiphias gladius
    Espadon voilier Istiophorus platypterus
    Homard Homarus gammarus
    Langouste Palinurus elephas
    Lieu jaune Pollachius pollachius
    Lieu noir Pollachius virens
    Maigre Argyrosomus regius
    Makaire bleu Makaira nigricans
    Maquereau Scomber scombrus
    Marlin bleu Makaira mazara
    Pagre Pagrus pagrus
    Rascasse rouge Scorpaena scrofa
    Sar commun Diplodus sargus sargus
    Sole Solea solea
    Thazard/job Acanthocybium solandri
    Thon jaune Thunnus albacares
    Voilier de l’Atlantique Istiophorus albicans

    Fait le 17 mai 2011.

    Pour le ministre et par délégation :

    Le directeur des pêches maritimes et de l’aquaculture, P. Mauguin

    Arrêté en PDF : PDF – Arrêté – Marquage des poissons

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  • 20mai

    Pêche en Mer 311 - Juin 2011

    Pêche en Mer 311 - Juin 2011

    Pêche sur les postes isolées

    Tête de roche, épave, tombant…

    Pêche en Mer n° 311, Juin 2011

    Introduction de l’article :

    Aux leurres…
    Pratiquez les postes isolés

    Au large, le moindre relief isolé au milieu de la masse d’eau est un habitât potentiel pour la flore et la faune aquatique. Certains postes rassemblent de véritables attroupements de carnassiers, lesquels ne se jettent pas pour autant sur le moindre leurre…

    « A la belle saison, le nombre de plaisanciers se multiplie et chacun est à l’affût du résultat des autres bateaux revenant du large. Les options d’itinéraire sont nombreuses et en misant sur un poste isolé au large, dans une certaine profondeur, vous optimisez les chances de réussite.

    La carte marine nous donne toutes les informations nécessaires au repérage des bons postes. Elle indique la présence d’épaves, obstructions, têtes de roche, tombants ou encore dunes de sables. Tous ces postes sont intéressants et susceptibles de rassembler quelques gros poissons (bars, lieus, maigres, morues…) en quête de nourriture.

    Les postes les plus précis sont les têtes de roche représentées par une croix sur les cartes et les épaves représentée par des symboles ronds ou ovales (voir encadré page 53)… ».

    Ci-dessous un aperçu de l’article :

    Les postes isolés : épaves, têtes de roches, tombants, obstructions

    Les postes isolés : épaves, têtes de roches, tombants, obstructions

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  • 29août

    Pêche à la verticale aux leurres souples

    Côt&Pêche n° 16, Septembre / Octobre / Novembre 2010
    Côt&Pêche 16 - Pêche à la verticale aux leurres souples

    Côt&Pêche 16 - Pêche à la verticale aux leurres souples

    Côt&Pêche - Stratégies  de pêche à la verticale (aux leurres souples)

    Côt&Pêche - Stratégies de pêche à la verticale (aux leurres souples)

    Introduction de l’article :

    « Notre dernier numéro abordait l’utilisation des shads et des slugs, incontournables pour la pêche à la verticale en grande profondeur. L’intérêt suscité par l’article nous amène à nous intéresser plus précisément au sujet avec l’aide de Guillaume Fourrier, chef produit chez Sert-Sakura. Découvrons ensemble tout ce qui conduit réellement à la réussite ! »

    A l’occasion d’une partie de pêche aux leurres souples dans le détroit du Pas-de-Calais, l’équipe du magazine Côt&Pêche a réalisé un reportage vidéo et papier. Le secteur de pêche, situé entre le Cap Gris-Nez et les falaises de Douvre, offre de nombreuses options : plateaux rocheux, ridens de sable, épaves, digues rocheuses, parcs mytilycoles (moules)… Ici, nous avons recherché morues et bars sur épaves et ridens de sables, à l’aide de leurres souples (shads et Magic eel) sur têtes articulées et têtes fixes.

    Pour l’occasion, les Ch’tis sont à l’honneur puisque la majorité du DVD est réalisé à Boulogne-sur-Mer, introduit par une partie de pêche du bord sur la digue Carnot, avec Frantz Trupin (Alcium) et Denis Mourizard. Au passage, saluons cette pêche du bord bien fructueuse !

    Voir aussi sur le web :

    La biologie complète du bar ou loup

    Pêche du bar aux leurres souples

    Fiche leurre : les slug (jerkbaits)

    Fiche leurre : les shads (swimbaits)

    Les montages de leurres souples

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  • 24mar

    Pêche profonde en Manche

    Morues et lieus toute l’année

    Pêche en Mer n° 297, Avril 2010
    Morues et lieus toute l'année

    Morues et lieus toute l'année

    Couverture : lieu de 8,3 kg pêché en février 2010

    Couverture : lieu de 8,3 kg pêché en février 2010

    Introduction de l’article :

    Nous sortons d’un hiver rude qui a limité le nombre de sorties hauturières. Pourtant, rien n’est perdu, la morue et le lieu se pêchent toute l’année dans les fonds de plus de 40 mètres.

    La thématique « lieus et morues » semble en décalage avec les premiers beaux jours du printemps. Et bien justement, non ! Il est question ici de jouer les prolongations en recherchant ces carnassiers de sport toute l’année dans les fonds de plus de 40 m, en dessous de la thermocline saisonnière.

    Voir aussi sur le web :

    Fiche poisson : le lieu jauneMon lieu jaune record

    Fiche de la morue

    Fiche leurre : les slugs

    Fiche leurre : les shads

    Mes conceptions : les leurres souples Sakura

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  • 21juil

    Verticale : Cuillers ou jigs (gros bars, maigres et lieus)

    Pêche en Mer n° 258, Janvier 2007
    Cuiller ou jig (bar, maigre, lieu)

    Cuiller ou jig (bar, maigre, lieu)

    Maigre en couverture Pêche en Mer 258

    Maigre en couverture Pêche en Mer 258

    Introduction de l’article :

    La dandine est une technique de pêche incontournable et praticable depuis n’importe quelle embarcation. Elle permet de présenter un leurre lourd directement sur un poste marqué où se rassemblent de grandes concentrations de poissons. Ces reliefs sous-marins représentent la cache abritée idéale pour les très gros poissons qui nous font rêver.

    Ayant vécu quelque temps en Charentes-Maritime (La Rochelle), j’ai traqué les gros bars et les gros maigres dans les Pertuis Charentais. Les jigs et cuillers ondulantes donnaient de bons résultats, et le choix et l’un ou l’autre de ces 2 types de leurre est détaillé dans ce dossier complet de 10 pages.

    Cet article a fait l’objet de la couverture du Pêche en Mer 258 (mon pote Florian Boudeau en photo).

    Voir aussi :

    Fiche poisson : le maigre

    Fiche poisson : le bar

    Fiche poisson : le lieu jauneMon lieu jaune record

    Fiche leurre : les cuillers ondulantes

    Fiche leurre : les jigs

    Décembre

    Si l’on regarde de près les coloris des leurres, l’offre est si vaste que beaucoup d’indécis choisissent les incontournables blancs, au dos jaune ou dos bleu/noir. En France, ne nous voilons pas la face, la priorité reste de prendre un beau poisson et l’extase ne commence qu’à la touche. On se persuade donc que le poisson voit comme nous et on choisit un coloris plutôt imitatif. A-t-on raison ou ne vaut-il pas mieux penser « poisson » ?

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  • 20juil

    Goûtez à la puissance du lieu jaune

    Pêche en Mer n° 282, Avril 2008
    Pêche du lieu jaune

    Goûtez à la puissance du lieu jaune

    Couverture Pêche en Mer 273

    Couverture Pêche en Mer 273

    Introduction de l’article :

    Souvent pêché accidentellement, le lieu jaune est un poisson méconnu. Présent en Mer Baltique,  Mer du Nord, Manche et Atlantique, son comportement devant une proie est atypique et sa localisation est spécifique à l’espèce Pollachius pollachius. Ces critères sont essentiels à comprendre pour ne plus le pêcher arbitrairement. Il est tout de même un adversaire de taille, et de poids, qui peut atteindre la barre des quinze kilos !

    Je suis originaire du Nord de la France, et le lieu jaune a longtemps fait parti des 3 carnassiers principaux que je recherchais (bar, lieu jaune, cabillaud / morue). Ce qui est très spécifique au lieu jaune, c’est son mode de chasse : animations lentes, du fond à la mi-hauteur. Cet article de 11 pages décrit tous les détails du comportement de Pollack pollack.

    Cet article a fait l’objet de la couverture du Pêche en Mer 273 (mon pote Loic en photo).

    Voir aussi :

    Fiche du lieu jaune

    Mon lieu jaune record de France

    Décembre

    Si l’on regarde de près les coloris des leurres, l’offre est si vaste que beaucoup d’indécis choisissent les incontournables blancs, au dos jaune ou dos bleu/noir. En France, ne nous voilons pas la face, la priorité reste de prendre un beau poisson et l’extase ne commence qu’à la touche. On se persuade donc que le poisson voit comme nous et on choisit un coloris plutôt imitatif. A-t-on raison ou ne vaut-il pas mieux penser « poisson » ?

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  • 23juin

    Lieu jaune record de France

    Le 10 janvier, à la Saint-Guillaume, le port des Minimes (La Rochelle) était gelé par une température de -7°C. Nous avons embarqué à bord d’un Valiant Patrol 7,50m motorisé par un Mercury Verado 225cv.
    Nous prospections les postes isolés (épaves) au Side Imaging (Humminbird 1197c-SI) et sommes allés à environ 35 miles au large. J’ai eu la chance de capturer, sur ces postes vierges de toute activité, un lieu jaune de 9,8kg au shad (soft swimbait).
    Ce poisson vient d’être homologué record de France sur ligne 16 lbs par la FFPM. Au moment de la prise, le poisson était 2 fois plus lourd que mon petit bébé d’un mois.
    Vous avez peut être aperçu la bête sur la couverture du magazine “Pêche en Mer” du mois de janvier 2009.

    Couverture du magazine Peche en Mer 284  Lieu jaune record de France sur ligne 16 lbs

    Extrait de l’article paru dans le magazine Pêche en Mer

    Après une fin de saison plutôt calme, alors que mon bateau est en maintenance en ce début d’année, je découvre sur Internet qu’un certain Yannick pêche des lieus énormes à deux heures de chez moi. Un coup de fil plus tard, une partie de pêche est programmée pour le week-end suivant, quoi de mieux pour bien démarrer 2009.

    Durant les gelées impressionnantes du début d’année, la période se prêtait plutôt aux activités d’intérieur bien au chaud : bouquinage et révision du matériel et du bateau. En surfant sur la toile, mon ami Florian, toujours à l’affût, m’envoie le lien du blog d’un nouveau guide de pêche : Yannick Deslande à La Rochelle (http://www.ydfishing.fr). Les dernières pages montrent des pêches impressionnantes de la semaine. Après mure réflexion, j’appelle et m’invite au programme du week-end. « Si tu le souhaites, tu peux venir les mains dans les poches, je m’occupe de tout… Pense juste à te couvrir abondamment », me confie Yannick. J’imaginais bien que les conditions n’allaient pas être de tout repos.

    Bien entendu, je prépare tout de même un peu de matériel, le minimum vital, et plusieurs couches de vêtements. J’ai du mal à trouver sommeil, pensant aux gros poissons vus sur le blog dans la journée… Mais je suis loin d’imaginer ce qui m’attends !

    Valiant Patrol 7,50m + Moteur Hors Bord Mercury 225CV

    Le rendez-vous est fixé à 7h30 au port des Minimes. Au départ à 5h30 de Bordeaux, les vitres de la voiture sont gelées et le tableau de bord affiche -7°C ! Arrivé au port des Minimes, vision irréelle, le port est gelé ! Entre les pontons et les roches, une couche de glace s’est formée avec l’humidité en surface, couche relativement épaisse pour une eau salée. Yannick nous impose un gilet de sauvetage autogonflant, que nous porterons en permanence. De plus, j’aperçois le radeau de survie accessible sur l’avant du bateau et Yannick m’informe que le réservoir contient 550 litres de carburant. Ces points clés de sécurité rassurent le nouveau papa que je suis, d’autant que nous prévoyons une navigation à plusieurs dizaines de miles au large.

    Le pneu 7,50 m est motorisé par un Mercury Verado 225 CV qui nous offre une vitesse de croisière à 25 noeuds, et une réserve qui le pousse facilement à plus de 40 noeuds.

    La navigation est assez longue, mais le soleil se lève sous un ciel dégagé et le grand pare-brise nous permet de discuter tout au long du trajet sans être gêné par le froid.

    La première épave nous montre une belle détection de poisson, mais le vent contraire au sens du courant n’est jamais bon, ce qui est prouvé une fois de plus puisque nous n’enregistrons aucune touche. Yannick nous pousse encore plus au large sur une autre épave, cette fois le courant tombe et les touches ne tardent pas à se manifester. Anthony, jeune pêcheur qui nous accompagne, monte un shad rose de 15 cm, Yannick également, quant à moi j’utilise un coloris jaune et rouge. Lors du positionnement d’essai pour trouver le sens de la dérive, je reste accroché au fond. Je ne sens plus le bout des doigts qui dépassant des gants et peine à refaire mon noeud albright. Yannick s’en occupe, ancien ligneur, il a l’habitude des raccords tresse / nylon en conditions extrêmes. J’en profite pour changer de coloris et finalement opter pour une couleur « chartreuse » à paillettes.

    Combat avec deux gros lieus jaunes

    Anthony touche un beau poisson. Alors que je regarde le combat, je sens une tape, puis une deuxième que je ferre. Je lève un poids important qui ne tarde pas à s’énerver en me vidant une dizaine de mètre de tresse. Je resserre le frein pour brider le départ fulgurant. Progressivement je récupère du fil, mais le poisson ne se rend pas et me fait des rushes puissants qui me feraient presque douter qu’il s’agisse d’un lieu. Anthony met son lieu à l’épuisette, une bête de 7 kg ! De mon côté, je remonte petit à petit mon poisson, qui sonde jusqu’au dernier mètre sous le bateau. La tâche claire arrive en surface, il s’agit d’une deuxième bête tout aussi impressionnante. Lorsqu’elle arrive dans le bateau, Yannick m’affirme que le lieu dépasse les 8 kg. Quelle joie, mon record était de 7 kg, j’avais vu un poisson de plus de 8 kg sur le site web, mais je n’aurais pas pensé en capturé un d’entrée de jeu. Le sourire jusqu’aux oreilles, je contemple ce magnifique carnassier et nous prenons le temps d’immortaliser ces émotions. Le prédateur recrache un petit tacaud bien brillant, indiquant les proies chassées sur le fond.

    Yannick sort sa bogagrip qui fait peson, celle-ci oscille autour de 9 kg avec le petit roulis. Là, je n’en reviens pas ! Nous avons tous oublié les températures négatives et le bateau se repositionne. Aux dérives suivantes, Yannick touche un beau 7 kg et Anthony tape un 8,3 kg, nous sommes au frontières du réel. Aujourd’hui, avec mon expérience sur nos côtes atlantiques, je n’aurais pas pensé un jour être aussi surpris par de telles pêches : la moyenne est à 8 kg ! Le vent d’est forcit à au moins 4 beauforts, la mer s’agite et la pêche devient moins facile. Nous touchons un autre lieu de 7 kg, mais ce changement soudain de temps, non prévu, incite Yannick à  rejoindre la côte pour pêcher un tombant rocheux plus calme. Dans un clapot serré, le retour s’effectue sans problème à 20 noeuds. Le Patrol 750 passe confortablement la mer formée. Nous rejoignons un autre spot, une cassure nette passant de 20 à 35 mètres. Sur la première dérive, nous touchons deux gros lieus de « seulement » 4 et 5 kg, aux shads rose et chartreuse de Yannick et Anthony. Mais les autres dérives ne donneront rien, et nous rejoignons assez vite le port sous un grand soleil qui a réchauffé le littoral. Aux pontons, le soleil éclaircit les restes de glace en surface offrant une ambiance peu commune.

    A la pesée, notre grande joie, mon poisson accuse 9,8 kg, un record de France homologué FFPM. Ce genre de programme hivernal est rare, et des amis jaloux sont déjà retourné partager ces moments d’exceptions.

    Merci à toi Yannick.

    Voir aussi :

    Fiche du lieu jaune

    Dossier complet sur le lieu jaune (Pêche en Mer)

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