• 21fév

    Pêche en Mer n°356 - mars 2015Pêche en mer du bord et en bateau

    Introduction de l’article :

    Pêcher le cabillaud (ou la morue)

    Un article complet pour vous aider à traquer la morue, de son vrai nom cabillaud, en période hivernale. Ce dossier traite aussi bien de sa pêche en bateau que de sa pêche du bord.

    A cette période de l’année, la plupart des bateaux sont encore en hivernage. Pendant ce temps, les plus chevronnés traquent le cabillaud, du bord comme en bateau, plus connu sous l’appellation morue.

    Jugez la bête : ce poisson peut atteindre la barre des 15 kg sur nos côtes. C’est ainsi qu’une poignée de pêcheurs avertis ont effectué le minimum vital en terme d’entretien du bateau – la révision moteur – et sont en veille météo permanente pour sortir à la moindre occasion. A chacun ses objectifs. Certains pêchent en surfasting, d’autres au poser en bordure de côte et les traqueurs de spécimens prennent le grand large pour toucher les plus grosses, celles de plus de 8 kg. L’ambiance hivernale du bord de mer est particulière…

    Découvrez l’article complet, les astuces, les montages sur le magazine Pêche en Mer n°356, mars 2015.

    Ci-dessous un aperçu de l’article :

    Pêche en Mer n°356 - mars 2015

    Pêche en Mer n°356 – mars 2015

    Voir aussi sur le web :

     

    – Fiche poisson : La morue

     

    – Les leurres : Tout sur les leurres de pêche

     

    Types de leurres pour la morue :

     

    – Fiche leurre : les virgules

     

    – Fiche leurre : les shads

     

    – Fiche leurre : les slugs

     

    – Fiche leurre : les jigs

     

    – Fiche leurre : les tai jigs et les madai jigs

     

    – Fiche leurre : les cuillers ondulantes

     

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  • 11nov

    1 bar par jour et par pêcheur, voici le quota  proposé par la commission Européenne pour limiter le prélèvement des pêcheurs de loisir.

    Pétition : non au quota de 1 bar par jourSi vous êtes contre cette mesure radicale, signez la pétition officielle des 5 fédérations : Non au quota pêche loisir de 1 bar (loup) par jour !


    1 bar par jour pour la pêche de loisir

    Débarquement de bars par métiers

    Débarquement de bars par métiers

    La ressource du bar est l’affaire de tous. Alors pourquoi le malheureux pêcheur du bord à la canne serait limité à 1 bar pendant que le chalutier pélagique capture 5 à 20 tonnes de bars en un trait de chalut ? Bars dont le prix de retrait va être dérisoire à cause de l’engorgement soudain du marché !

    La pêche professionnelle est un métier difficile et aujourd’hui, cette profession est appauvrit par des stocks de poissons très bas et des mesures fortes de restriction. Mais cette profession ne doit pas pour autant mettre la pression sur la pêche de loisir de manière disproportionnée. D’après ce que j’ai pu entendre, c’est ce qui se passe dans les négociations actuelles.

    Je pense qu’un quota pour les pêcheurs de loisir est tout à fait cohérent. Il peut être différent pour un pêcheur du bord et un pêcheur en bateau. Mais 1 bar par pêcheur, c’est bien peu motivant, cette idée laisse s’évaporer la part de rêve du pêcheur débutant qui aimerait, si la chance lui sourit, pouvoir ramener 3 ou 4 bars une fois dans son année plutôt que de se priver de sa pêche au profit d’un bâtonnet de colin surgelé !
    En outre, cette mesure risque fort de décourager de nombreux pêcheurs plaisanciers à mettre du carburant dans le bateau. Ces dernières années, la crise à frappé le monde du nautisme. Les segments de marché qui semblent résister le mieux sont ceux du bateau à moteur (semi-rigide notamment) et de l’électronique, grâce en grande partie à la pêche du bar.

     Le bar : une économie forte dans la pêche de loisir

    Le bar : une économie forte dans la pêche de loisir. Ici, le Barracuda Tour, compétition de pêche du bar en no-kill.

    Pour 1 bar par jour, de nombreux plaisanciers vont vendre leur bateau, de nombreux pêcheurs vont annuler leur achat au salon nautique de Paris en décembre, de nombreux pêcheurs ne rêveront plus sur le beau matériel qui offre tant de bonnes sensations au bord de l’eau. ATTENTION, derrière cette dernière phrase, je pense qu’il y a des centaines d’emplois en jeu : chez les fabricants de bateau, d’électrique, de matériel de pêche, et chez les vendeurs de bateau, les shipchandlers, les détaillants d’articles de pêche…

    Criée de Roscoff, février 2010, des tonnes de bars partent pour la poubelle

    Criée de Roscoff, février 2010, des tonnes de bars partent pour la poubelle

    Donc je dis NON aux pressions malsaines et NON au quota d’un bar par jour.  La protection de l’espèce est l’affaire de tous et il faut que tous les usagers de la mer se restreignent à part égale et proportionnellement à leurs prélèvements.

    Pêche sur les frayères : la ressource de bar dévastée pour finir à la poubelle ou vendue au rabais.

    Les ligneurs, pêcheurs professionnels de bars à la ligne, se sont déjà imposés une limitation de l’effort de pêche durant la période de frai. Respectueux du fruit de leur pêche et pensant à leur avenir, ils ont appliqué un arrêt temporaire de la pêche du bar qui apporte un repos biologique à l’espèce. Il faut que les chalutiers prennent aussi leur part de responsabilité.

    Le chalutage pélagique « en boeuf » et le chalutage de fond sur les zones de frai l’hiver ne doivent plus être tolérés. Il est fort probable que cette surexploitation locale de bancs de bars concentrés pour se reproduire ne soit pas compatible avec le maintien d’une quantité de reproducteurs suffisante et que le comportement reproducteur des bars soit perturbé par les opérations de pêche. Si tous les bars ainsi pêchés étaient destinés à finir dans l’assiette du consommateur, cette technique aurait un sens. Mais lorsque ces bateaux capturent plusieurs tonnes de bars d’un seul coup, le prix de vente du bar devient dérisoire provoquant un engorgement total du marché qui conduit à jeter une partie de la pêche.

    L’expérience montre qu’il est préférable de mettre en place des mesures de gestion des stocks visant à en assurer la pérennité avant qu’une dégradation de l’état de ces stocks n’aboutisse à une situation difficile à maîtriser. La généralisation de ce repos biologique à toutes les techniques de pêche professionnelles et de loisir ne pourra qu’être bénéfique à l’avenir et pour tout le monde.

    Une taille légale de capture identique pour tous

    Taille légale de capture pour la pêche de loisir et pour la pêche professionnelle

    Enfin, il y a près de 2 ans, la maille du bar est passé de 36 cm à 42 cm en Mer du Nord, Manche, Atlantique. Elle est restée à 36 cm pour les professionnels ! Si les scientifiques estiment que la taille biologique du bar (à partir de laquelle il se reproduit) est de 42 cm, appliquons une taille en fonction du besoin de l’espèce et non en fonction du type de pêche !

    Alain Cadec« Une mesure scandaleuse et aberrante pour le bar », dit le Président de la Commission de la Pêche et Député européen Alain Cadec

    Nous pouvons nous rassurer derrière les propos d’Alain Cadec, Député européen et Président de la Commission de la Pêche, qui trouve cette mesure inacceptable pour la pêche récréative et le nautisme déjà impactés par la crise. Alain Cadec, agacé, écrit sur Twitter « Pourquoi pas interdire carrément la pêche récréative ! ».

    Il témoigne de manière plus précise sur ce sujet : « La Commission propose en effet une limitation à un bar par jour et par pêcheur pour la pêche récréative. On veut tuer la pêche de loisir et toute l’économie qui en découle ![…] Je suis favorable à des mesures européennes de protection du bar mais il ne faut pas faire n’importe quoi. […] Il y a 3,5 millions de pêcheurs de loisirs en France, dont 2 millions sont peu ou prou concernés par le bar. Il ne faudra pas s’étonner que les mesures aberrantes de la Commission déchaînent l’euroscepticisme. »

    Un plan de gestion complet de plusieurs pages sera proposé au Conseil des Ministres les 15 et 16 décembre 2014 pour une mise en application début janvier 2015. Il faut donc réagir rapidement si vous êtes contre cette mesure en signant la pétition.

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  • 22oct
    Pêche en Mer n°352 - novembre 2014

    Pêche en Mer n°352 – novembre 2014

    Pêche en SUP – stand-up paddle

    Ce mois-ci, je publie deux sujets. L’un sur la pêche en stand-up paddle (SUP) et l’autre sur la pêche à gratter à l’aide de petits slugs, une technique fine qui peut rapporter gros ;).

    Introduction de l’article sur la pêche en SUP :

    SUP FISHING : la pêche fin et sportive

    Ces dernières années, certains sports de glisse se sont démocratisés. Outre le kitesurf, nous avons vu débarquer plus récemment le stand-up paddle, appelé SUP. Ce dernier permet même d’améliorer notre façon de pêche l’estran. Explications…

    Un sujet passionnant expliquant les avantages de la pêche en SUP et les recommandations. Une pratique vraiment intéressante des pêches de bordure, à vue, par mer calme. Debout sur la planche, la visibilité du fond, des têtes de roches et des poissons actifs est impressionnante. L’approche discrète à la pagaie permet de toucher des poissons méfiants et les combats en équilibre sur la planche sont hyper funs. Perso, je suis accro !

     

    Ci-dessous un aperçu de l’article sur la pêche en SUP :

    Pêche en Mer n°352 – novembre 2014

    Pêche en Mer n°352 – novembre 2014

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  • 21sept
    Pêche en Mer n°351 - octobre 2014

    Pêche en Mer n°351 – octobre 2014

    Les couleurs des leurres

    Introduction de l’article :

    Couleurs des leurres : FAITES LE BON CHOIX

    Devant la palette des coloris existants, il y a de quoi être indécis. Après les incontournables blancs, dos jaune ou dos bleu/noir, notre choix se porte souvent sur des coloris imitatifs à nos yeux. A-t-on raison ou ne vaut-il mieux pas réfléchir un peu plus « poisson » ?

     

    Un sujet complet sur la vision des poissons et les coloris des leurres à choisir en fonction des coins de pêche, de la couleur de l’eau, de la profondeur pêchée et du poisson recherché.

    Voir aussi sur le web :

    - Tout sur les leurres de pêche

     

     

    Ci-dessous un aperçu de l’article :

    Pêche en Mer n°351 - octobre 2014

    Pêche en Mer n°351 – octobre 2014

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  • 20mar

    Pêche en Mer n°345 - avril 2014Pêche en mer du bord et en bateau

    Introduction de l’article :

    Bons plans de printemps

    Comme pour toute activité, la rareté suscite l’envie. Après une trêve hivernale pauvre en partie de pêche, nous entrons dans une période très appréciée des pêcheurs : le printemps. Voici quelques bons blancs pour que votre reprise soit une réussite…

    Le ciel est de plus en plus dégagé, le soleil se montre de plus en plus, les jours rallongent, c’est bel et bien le moment d’aller chercher son carnet de marée 2014 chez notre détaillant habituel. Après trois ou quatre mois sans pécher, le manque et là. Tous les facteurs sont au vert pour nous décider à ressortir le matériel de pêche. Les jours rallongent, le temps ensoleillé persiste, l’eau se réchauffe tranquillement en surface et attire petit à petit les poissons pélagiques à la côte. Il est donc temps de dépoussiérer le matériel, vérifier le bon fonctionnement mécanique de nos moulinets, refaire les bas de ligne et analyser la solidité du fil garni dans nos bobines. Les pêcheurs en bateau peuvent faire le point sur leur matériel de sécurité. Quant au moteur, il est important de le faire tourner toutes les deux semaines ou au moins une fois par mois en période hivernale, à l’eau douce afin de débuter la saison avec un moteur qui démarre au quart de tour. Les pêcheurs du bord n’ont pas ce problème.
    Les vacances d’avril marquent une bonne période pour la reprise de la pêche et les nombreux jours fériés du mois de mai ne peuvent que nous inciter à nous rapprocher du front de mer pour tremper les lignes.

    Un tour d’horizon des différentes parties de pêche envisageables au printemps, dès le début de saison.

    Ci-dessous un aperçu de l’article :

    Pêche en Mer n°345 - avril 2014

    Pêche en Mer n°345 – avril 2014

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  • 20mar

    Pêche en Mer n°344 - mars 2014Techniques de pêche en mer aux leurres et aux appâts

    Introduction de l’article :

    Trois techniques pour cibler le lieu

    Mars sonne l’occasion de dépoussiérer le matériel en vue de la saison à venir. C’est un excellent mois pour affronter le lieu jaune, poisson combatif pouvant avoisiner les 10 kg. Et pour bien démarrer la saison, voici trois techniques d’approche.

    Le mois de mars est l’un de mes favoris. Il annonce le redémarrage de la saison à venir, montre des journées sensiblement plus longues et les quelques sorties possibles au large sont souvent récompensées par la prise de gros poissons, notamment de la famille des gadidés sur la façade Atlantique. C’est un excellent moment pour rechercher les cabillauds et les lieus jaunes avec à la clé la possibilité de toucher de très gros poissons. Le lieu jaune est une espèce qui évolue dans ses premières années près du littoral, d’abord dans les zones portuaires puis dans les roches côtières. En grandissant, il s’éloigne progressivement de la côte en privilégiant des abris tels que les roches ou les épaves. Les rassemblements de gros lieus sont souvent situés à plus de 10 milles nautiques de la côte et il faut naviguer un peu pour trouver les bons spots. C’est ici que se trouvent les individus adultes que nous recherchons à la ligne en bateau. Ce carnassier peut être considéré comme un poisson de fond comme la plupart des gadidés. Cependant, contrairement au tacaud et au cabillaud, le lieu jaune ne se contente pas uniquement de se nourrir sur le fond. C’est un poisson chasseur qui n’hésite pas à remonter jusqu’à mi-hauteur pour capturer sa nourriture, avec un comportement tantôt méfiant, tantôt opportuniste. Le repas favori des gros lieus jaunes se compose de céphalopodes (sèche, encornets) et de poissons avec une préférence particulière pour le lançon ou les équilles. C’est ce poisson élancé qu’il faut garder en tête pour le choix de nos leurres et c’est lui qu’il faut utiliser en grande priorité pour la pêche aux vifs.

    Trois techniques pour cibler le lieu jaune sur toute la face Ouest de la France, testées et approuvées de la frontière Belge à la Gironde.

    Voir aussi sur le web :

    Fiche leurre : les shads / Fiche leurre : les slugs

    Les montages de leurres souples

    Tout sur les leurres de pêche

    Ci-dessous un aperçu de l’article :

    Pêche en Mer n°344 - mars 2014

    Pêche en Mer n°344 – mars 2014

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  • 24jan

    Pêche en Mer n°342 - janvier 2014 Leurres souples, techniques de pêche en mer

    Introduction de l’article :

    Leurres souples : maniez-les du fond à la surface

    Quand le poisson n’est pas mordeur, alors qu’il est clairement annoncé au sondeur, il faut tenter de le faire réagir autrement qu’en dandine. Tentons-le alors du fond à la surface…

    Lorsqu’une belle détection de poissons est repérée au sondeur, il arrive que nous n’enregistrions aucune touche. Le premier réflexe est de laisser filer la ligne sous le bateau et de dandiner ou de faire tressauter le leurre sur le fond. Imaginons deux ou trois pêcheurs équipés de leurres complémentaires : un shad, un slug et un jig par exemple. Trois dérives sans résultat suffisent à nous montrer un manque d’activité et donnent envie à l’équipage de changer de poste. Reste alors la question de la détection.
    Quels poissons peuvent bien être représentés sur l’écran ? S’agit-il d’un banc de maquereaux, de tacauds, d’une perturbation formée par un tourbillon de courant derrière une tête de roche ? Si cette masse est décollée du fond, de l’épave ou de l’amas de roches, c’est très généralement du poisson. Il est donc temps de remettre en question la technique. Si les poissons ne réagissent pas, c’est qu’ils sont focalisés sur une proie précise, ou qu’ils ne sont pas en activité alimentaire. Nous allons alors jouer de leur instinct chasseur pour les inciter à attaquer notre imitation qui doit sortir du lot en se distinguant parmi le poisson fourrage.

    Cette technique permet de toucher des poissons chasseurs, notamment le lieu jaune et le bar.

    Voir aussi sur le web :

    Fiche leurre : les shads / Fiche leurre : les slugs

    Pêche du bar aux leurres souples

    Les montages de leurres souples

    Tout sur les leurres de pêche

    Ci-dessous un aperçu de l’article :

    Pêche en Mer n°342 - janvier 2014

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  • 13mai
    Pêche en Mer 334 - Mai 2013

    Pêche en Mer 334 – Mai 2013

    Les kayaks de pêche

    Pêche en Mer n° 334, Mai 2013

    Introduction de l’article :

    Ces dernières années, l’univers du kayak s’est renforcé par l’apparition de modèles pensés uniquement pour la pratique de la pêche. Les systèmes de propulsion repoussent les limites du kayak !

    L’arrivée de kayaks de mer a permis d’envisager des promenades et randonnées au petit large et a connu un succès rapide. De là, une poignée de passionnés de pêche ont eu envie de pratiquer à bord de ces engins marinisés. Cette poignée est devenue une communauté et depuis un peu moins de 10 ans des kayaks de pêche ont fait leur apparition sur le marché français. La pêche en kayak n’est pas une nouveauté, elle se pratique sur les grands lacs américains de longue date. Mais il a fallu trouver des kayaks adaptés aux eaux mouvementées et homologués pour pouvoir dépasser la bande côtière au-delà de 300 m du rivage.

     

    Pêche en Mer 334 - Mai 2013

    Pêche en Mer 334 – Mai 2013

    Des marques telles que Bic, Rotomod, Savagers et Ocean Kayak se sont spécialisées dans ce créneau pour offrir des modèles pensés pour notre loisir. Ils sont stables et disposent d’aménagements spécifiques pour le lancer-ramener, sans exclure une pêche verticale, à soutenir, en dérive voire même une pêche au vif.

    Le principal facteur recherché par le pêcheur en kayak est la stabilité, les rangements et assez de place pour poser les supports de cannes, voire un sondeur/GPS pour les plus avertis. Les performances de vitesse et la manoeuvrabilité deviennent alors secondaires.

    Cet article de 9 pages présente les kayaks de mer et leurs avantages / inconvénients pour la pêche en mer. Je mets un accent particulier sur les propulsions : modèles à pédales et moteurs électriques pour kayak (tels que les Torqeedo Ultra-light 301).

    Voir aussi sur le web :

    – Les kayaks : Article sur les kayaks de pêche

    – Les leurres : Tout sur les leurres de pêche

    – Le bar dont il est question dans cet article : Tout sur la pêche au bar

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  • 06nov

    L’arrêté fixant les nouvelles tailles légales de capture au 6 novembre 2012 vient d’être publié. Il fait suite à la charte pour une pêche en mer de loisir éco-responsable qui peaufine la réglementation de la pêche de loisir.

    Pêche professionnelle : Les pêcheurs professionnels ne sont pas concernés par cette loi. Un texte ne concernant que la pêche professionnelle pourrait voir le jour prochainement.

    Pavillon Français / Pavillon Belge : Il concerne les poissons capturés sous pavillon Français, peu importe la zone de pêche, et les poissons capturés dans les eaux territoriales françaises, peu importe le pavillon du navire (pavillon Belge, Espagnol, Italien par exemple). Les pavillons Belges ne sont donc pas épargnés.

    Remarques à la première lecture de cet arrêté :
    – Le Barracuda semble oublié.
    – L’Espadon a une taille légale minimale revue à la hausse, mais uniquement en Mer du Nord/Manche/Atlantique ! Dommage pour cette espèce qui se fait de plus en plus rare en Méditerranée.
    – Orphie : Pas de taille minimale en Méditerranée.
    – Sar à tête noire : Pas de taille minimale en Atlantique.
    – Bonites (dont pélamide) : pas de taille limite ! Pourtant des poissons très présents qui peuvent être facilement victimes de surpêches en Méditerranée. La pélamide est de plus en plus présente en Atlantique.
    – Denti, Marbré, Liches : toujours pas de taille minimale.
    – Lieu jaune : il reste à 30 cm, mais ne se reproduit qu’à 60. On aurait aimé une montée, ne serait-ce qu’à 40 cm pour avancer.
    – Pagre : pas de taille minimale de capture en Atlantique…

    Téléchargement (PDF) : Arrêté du 6 novembre 2012 : nouvelles tailles légales de captures

    Tableau des nouvelles tailles légales de captures :

    Poisson Nom scientifique Taille légale
    Mer du Nord,
    Manche,
    Atlantique
    Méditerranée
    Anchois Engraulis encrasicolus 12 cm 9 cm
    Bar commun / Loup Dicentrarchus labrax 42 cm 30 cm
    Bar moucheté Dicentrarchus punstatus 30 cm -
    Barbue Scophtalmus rombus 30 cm -
    Cabillaud Gadus morhua 42 cm -
    Cardine Lepidorhombus spp. 20 cm -
    Cernier Atlantique Polyprion americanus - 45 cm
    Chapon Scorpaena scrofa 30 cm 30 cm
    Chinchard Trachurus spp. 15 cm 15 cm
    Congre Conger conger 60 cm 60 cm
    Corb Sciaena umbra 35 cm 35 cm
    Dorade grise Spondyliosoma cantharus 23 cm 23 cm
    Dorade rose / commune Pagellus bogaraveo 23 cm 33 cm
    Daurade royale Sparus aurata 23 cm 23 cm
    Eglefin Melanogrammus aeglefinus 30 cm -
    Espadon Xiphias gladius 170 cm -
    Flet Platichthys flesus 20 cm -
    Germon Thunus alalunga 2 kg -
    Hareng Clupea harengus 20 cm -
    Lieu noir Pollachius virens 35 cm -
    Lieu jaune Pollachius pollachius 30 cm -
    Lingue Molva molva 63 cm -
    Lingue bleue Molva dipterygia 70 cm -
    Limande Limanda limanda 20 cm -
    Limande sole Microstomus kitt 25 cm -
    Lotte Lophius piscatorius 50 cm -
    Maigre Argyrosomus regius 45 cm 45 cm
    Maquereau Scomber spp. 20 cm 18 cm
    Maquereau mer du Nord Scomber spp. 30 cm -
    Merlan Merlangius merlangus 27 cm -
    Merlu Merluccius merluccius 27 cm 20 cm
    Mérous Epinephelus spp. - 45 cm
    Mostelle Phycis blennoids 30 cm 30 cm
    Mulet Mugil spp. 30 cm 17 cm
    Orphie Belone belone 30 cm -
    Pageot acarne Pagellus acarne - 17 cm
    Pageot gros oeil Pagellus bogaraveo - 33 cm
    Pageot rouge Pagellus erythrinus - 15 cm
    Pagre commun Pagrus pagrus - 18 cm
    Plie/carrelet Pleuronectes platessa 27 cm -
    Rouget barbet ou de roche Mullus spp. 15 cm 15 cm
    Sar commun Diplodus sargus 25 cm 23 cm
    Sar à museau pointu Diplodus puntazzo - 18 cm
    Sar à tête noire Diplodus vulgaris - 18 cm
    Sardine Sardina pilchardus 11 cm 11 cm
    Soles Solea spp. 24 cm 24 cm
    Sparaillon Diplodus annularis - 12 cm
    Thon rouge Thunnus thynnus 30 kg ou 115 cm 30 kg ou 115 cm
    Turbot Psetta maxima 30 cm cm

    L’arrêté du 19 mars 2007 déterminant les tailles minimales de capture des poissons et autres crustacés est annulé.

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  • 01nov

    Taille légale du bar : 42 cm !

    Depuis la publication de la charte pour une pêche en mer de loisir éco-responsable, la législation se renforce en vue de la gestion des ressources marines. Dans la continuité de l’application de la charte, un nouvel arrêté rassemble toutes les tailles minimales de capture et revoit à la hausse certaines tailles, dont celle du bar commun.

    La taille légale de capture du barDicentrarchus labrax – a été rehaussée à 42 cm au lieu de 36 cm sur la face Atlantique.
    Outre Atlantique, la taille légale du loup (son appellation locale) passe à 30 cm au lieu de 25 cm en Méditerranée d’après mes dernières informations.

    Novembre 2012 : la taille légale de capture du bar passe à 42 cm

    En 2002 Pecheweb.com (devenu Fishermag.com) faisait la promotion d'une taille minimale de capture du bar à 42 cm.

    Il s’agit d’une mesure pour laquelle de nombreux acteurs de la pêche de loisir ont milité. Les sites Internet, les compétitions (la première fût l’Open Bar des Abers), les associations dont le Collectif Bar Européen ont tous contribué à promouvoir cette mesure qui tient du bon sens. Pourquoi spécialement le bar ? Parce qu’il s’agit de l’espèce la plus recherchée par les pêcheurs de loisir en France et qu’il est particulièrement important de préserver les ressources de cette espèce. Le bar est un moteur qui a amené à une mesure globale révisant les tailles légales de captures d’autres espèces emblématiques telles que le cabillaud, la daurade royale, la dorade grise, la sole ou encore le maigre

    Reste à appliquer ces nouvelles tailles légales de capture à la pêche professionnelle (décision Européenne) et surtout à évoluer vers le repos biologique de certaines espèces.

    Si je me fie aux dernières réunions au sujet des tailles légales de capture des poissons et crustacés, les mesures suivantes devraient figurer sur l’arrêté :

    1) Quelques tailles légales de captures mises à jour :

    • Daurade royale : 23 cm au lieu de 19 cm.
    • Bar commun : 42 cm au lieu de 36 cm en Atlantique et 30 cm au lieu de 25 cm en Méditerranée.
    • Sole : 25 cm au lieu de 24 cm.
    • Maigre : aucune taille n’était fixée, nouvelle taille légale 45 cm (maille biologique, volonté des 5 fédérations) ou 30 cm (volonté d’autres intervenants)
    • Rouget barbet : 15 cm au lieu de 11 cm.
    • Dorades grises et roses : 23 cm…

    2) Repos biologique :
    Les volontés entre la pêche de loisir et la pêche professionnelle divergent, les pêcheurs professionnels étant contre le respect du repos biologique concernant le bar.
    3) Quotas journaliers :
    Face au refus des pêcheurs professionnels du respect du repos et des tailles biologiques, les fédérations représentatives des pêcheurs de loisir se sont bloquées à leur tour, considérant avoir fait de grandes concessions en rehaussant de nombreuses tailles légales de capture pour les pêcheurs de loisir.

    Chronologie des lois depuis la charte  pour une pêche de loisir éco-responsable.

    Rappel des derniers grands changements en terme de législation pour le pêcheur de loisir :

    Pour mieux comprendre (tailles légales, pêches raisonnées, repos biologique du bar)

    Livre La pêche du bar

    Livre La pêche du bar, éditions Vagnon

    Un extrait de mon dernière livre « La pêche du bar » aux éditions Vagnon (publié en décembre 2011), à propos des ressources de bar, des tailles biologiques et du repos biologique, pages 20-21 :

    Éthique du pêcheur sportif

    Consommation du bar :

    Un bar en croûte de sel ou un filet de bar au fenouil, c’est si bon ! Il est normal de prélever et de savourer ce mets de premier choix, avec la fierté d’avoir apporté à table un plat servi dans les restaurants étoilés. Ce n’est pas interdit, il n’y a pas de quoi rougir dans la mesure où tout prélèvement, bien mesuré et réfléchi, se fait sans excès.

    Maille du bar en compétition :

    • La FFPM, Fédération Française des Pêcheurs en Mer, a passé la taille minimale des bars comptabilisés à 40 cm dans le cadre de ses compétitions officielles.
    • Dans le cadre des compétitions de pêche du bar aux leurres, regroupées dans un circuit nommé Labrax Cup®, les bars ne sont comptabilisés qu’à partir de 42 cm.

    Maille biologique :

    Vous pouvez voir sur le tableau « Maturité sexuelle » en page 17 qu’au cas extrême, la femelle ne se reproduit qu’à partir de 40 cm en Méditerranée et 42 cm en Manche/Atlantique. Pour être certain de prendre un bar mature qui s’est reproduit au moins une fois, puisqu’il n’existe pas de moyen efficace pour distinguer un mâle d’une femelle sans les tuer, il convient de se fixer une taille minimale de capture à 40 cm en Méditerranée et 42 cm ailleurs. C’est ce que j’appelle la « maille biologique », ou « taille minimale biologique de capture », qui amène à relâcher tout bar juvénile.

    Cette éthique vise à remettre à l’eau plus de poissons qu’en suivant les mailles légales.

    Cependant, que les débutants se rassurent, en terme de gestion des stocks, un pêcheur occasionnel qui ne garde dans son année que 5 bars de la maille légale (36 cm sur la face atlantique et 25 cm en Méditerranée) ne fait pas plus de mal à la ressource qu’un pêcheur régulier qui conserve des dizaines de bars de plus de 42 cm dans sa saison, bien au contraire.

    Pour suivre ce raisonnement, un pêcheur ne peut se positionner en tant que défenseur de l’espèce par le simple fait qu’il se soit approprié l’étiquette « maille à 42 cm », s’il conserve une quantité indécente de bars dans son année.

    Ressource de bars en surveillance :

    La maille biologique n’est qu’un premier pas vers une pêche raisonnée, la limite des captures vient en complément. Vous avez peut-être remarqué qu’aujourd’hui, les cartons de bars ne sont plus fièrement exposés. C’est déjà un grand pas vers la prise de conscience de l’appauvrissement des ressources de bars. D’ailleurs, à qui la faute ? Aux pêcheurs amateurs qui, du bord, capturent des quantités de bars juvéniles sous prétexte qu’ils ne connaissent pas la législation ? Aux quelques plaisanciers qui quadrillent les bonnes zones aux palangres ou réalisent des bons coups de plus de 50 kg dès que possible ? Aux bolincheurs à l’affût du retour du bar pour prélever plusieurs tonnes tout près de la côte ? Aux chalutiers pélagiques, équipés de sonars et de caméras derniers cris, qui prennent les bars reproducteurs à la volée sur les zones de frai ?

    Si les dérives existent chez tous les traqueurs de bars, les statistiques montrent que la baisse des ressources est majoritairement actée par le chalutage pélagique « en boeuf » et le chalutage de fond sur les zones de frai l’hiver, à raison de plus ou moins 3 000 tonnes par an. Il est fort probable que cette surexploitation locale de bancs de bars concentrés pour se reproduire ne soit pas compatible avec le maintien d’une quantité de reproducteurs suffisante et que le comportement reproducteur des bars soit perturbé par les opérations de pêche.

    En outre, si tous les bars ainsi pêchés étaient destinés à finir dans l’assiette du consommateur, cette technique aurait un sens. Mais lorsque ces bateaux capturent plusieurs tonnes de bars d’un seul coup, le prix de vente du bar devient dérisoire provoquant un engorgement total du marché qui conduit à jeter une partie de la pêche.

    Les ligneurs, pêcheurs professionnels de bars à la ligne, se sont imposés une limitation de l’effort de pêche durant la période de frai. Ils ont appliqué un arrêt temporaire de la pêche du bar qui apporte un repos biologique à l’espèce.

    L’expérience montre qu’il est préférable de mettre en place des mesures de gestion des stocks visant à en assurer la pérennité avant qu’une dégradation de l’état de ces stocks n’aboutisse à une situation difficile à maîtriser. La généralisation de ce repos biologique à toutes les techniques de pêche professionnelles et de loisir pourrait faire partie de ces mesures bénéfiques.

    Dans ce contexte, il est fort probable que l’effort demandé sur l’accès à la ressource soit réparti entre les usagers au sein de la pêche professionnelle, mais aussi entre les pêcheurs professionnels et les pêcheurs plaisanciers dont nous faisons partie, car la protection de l’espèce est l’affaire de tous.

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